Eowen Hayder

Votre personnage :

Nom

Hayder

Prénom

Eowen

Age

37 ans

Sexe et orientation

Masculin hétérosexuel

Race et profession

Orynien Voleur

Physique

Caractère

Histoire

Eowen est né dans un petit village à l’orée de la Forêt de Caldrenn. Ses parents, alchimistes de renom étaient fort demandés au Collège Impérial, en tant que professeur et chercheurs à plein temps. Ne voulant pas soumettre leurs enfants à la pression d’une telle vie dans une grande citée, ils confièrent leur fils et leur fille à leur tante. Ainsi vécurent les enfants Hayder, élevés par une tante qui ne les aimait guère, recevant de rares visite de ceux qui devrait être leurs parents, mais qui ne sont à leurs yeux que deux étrangers.

Eowen et Ethya grandirent heureux malgré ce train de vie. Leur oncle emmenait régulièrement le petit à la chasse, lui apprenant l’art de l’arc et les rudiments de la survie en foret. La jeune fille, quant à elle, apprenait l’art des potions et de la magie auprès des sorcières du village.

Mais durant une nuit d’hiver, des ombres traversèrent le village. Ces silhouettes étaient des bandits, masquant leur identité sous un capuchon. Soudain, la porte de la maison des Hayder vola en éclat et un vent glacial plongea la pièce dans l’obscurité, éteignant feux et bougies. Trois des hommes mystérieux entrèrent dans la pièce, menaçant le couple avec leurs arbalètes.

Donnez-nous vos richesses, et il ne vous sera fait aucun mal ! Déclara d’un ton brutal celui qui semblait être le meneur.

Nous n’avons rien, nous ne somme que de pauvres gens, vivant dans l’humilité. Répondit l’oncle, se jetant à genoux

Un des bandits projeta le pauvre homme d’un puissant coup de botte dans les cotes, ce dernier s’écroulant dans une longue plainte.

Toi, vas fouiller les pièce de derrière et toi garde-la en joue. Hurla le meneur, commençant à fouiller la pièce principale.

Bien chef ! Répliquèrent ses compagnons

La tante, bien que peu aimante envers ses neveux, ne put s’empêcher de s’inquiéter pour eux. Sa crainte se confirma quand elle entendit les cris des deux enfants, amenés de force dans la pièce principale.

Non, pas eux, ils n’ont rien fait et ne sont bons à rien, laissez les nous, ils sont notre seul famille ! Se lamenta la femme en se jetant sur ses neveux.

Surpris, le bandit tira avec son arme, et un carreau vint traverser le thorax de la paysanne. L’oncle, se redressant avec peine, hurla de toute son âme et bondit sur le maladroit, le matraquant avec un débris de la porte. Le chef repoussa le dément par un nouveau coup de botte, releva son subordonné et le projeta dans la neige. Il attrapa le jeune garçon et laissa la jeune fille. Ainsi les bandits s’enfoncèrent dans la forêt.

L’adolescence d’Eowen fut pour le moins inhabituelle. Les bandits lui apprirent les ficelles du ‘métier’ et comment devenir un voleur expérimenté. Le chef, qui l’emmena loin de sa famille, le traitait comme son propre fils. Il lui enseigna comment intimider, ainsi que les principaux commandement des voleurs. Il ne devait pas devenir un assassin, c’est pour ça que le bandit qui avait tiré sur sa tante avait été abandonné dans la neige. Il devait aussi veiller à l’équilibre entre le bien et le mal, et toujours rester neutre, car si le bien triomphe, les voleurs et bandits seraient éradiqués, mais si le mal venait à contrôler le monde, il n’y aurait plus rien à voler.
Le jeune Eowen devint un membre respecté de la bande, et menait souvent un petit groupe d’homme organiser des péages sur les routes de commerce, et des raids dans les campement sauvages.

Un de ses raids le conduisit dans un poste avancé des éclaireurs d’Arnorie. Observant les rondes plusieurs jours, restant invisible dans les fourrés, il pénétra dans le campement à la nuit tombée avec une poignée d’homme, évitant les rondes des sentinelles. Eowen savait que les légions arnoriennes étaient riches, et qu’il était fréquent qu’elles pillent les villages sur leur passage. Se faufilant jusqu'au centre du camp, il déchira la toile à l’arrière de la tente d’un officier, sans attirer l’attention des gardes à l’entrée de cette dernière. A l’intérieur, l’homme ronflait, étendu sur un lit de camp. Sous son couchage était disposé ses armes : un magnifique arc d’ébène finement ouvragé, ainsi qu’un glaive orné de pierreries. Faisant un rapide tour de la pièce, il subtilisa une bourse de pierres précieuses et une autre de pièces d’or, quelques pièces de viande. Enfin, se glissant près du lit, il saisit l’arc et se dirigea vers l’ouverture. Mais un bruit de lame éveilla ses sens, Eowen se retourna, pour se retrouver en face du chef des éclaireurs, le glaive pointé vers sa gorge.

Qui est tu, et pourquoi fais tu ça ?

Le jeune voleur resta silencieux. Se souvenant des conseils de son maître, il ne devait pas attenter à la vie de ceux qu’il cambriole. Cependant, il glissa une main vers sa dague et dans le même mouvement, dévia la lame et pris la fuite dans le camp.

UN INTRUS ! A LA GARDE !

Les soldats se mirent en mouvement et traquèrent les voleurs dans le camp, à l’aide de chiens. En un instant, la tente de l’officier fut encerclée par les légionnaires. Glissant comme un reptile, Eowen parvint cependant à s’enfuir du camp, escaladant un arbre pour échapper aux chiens.

Il resta perché toute la nuit et revint au petit matin dans les galeries souterraines où se rassemblaient les bandits de la Forêt de Caldrenn. Retrouvant ses camarades de la nuit dernière, ils comparèrent leur butin. Il prit la décision de fonder son propre clan de voleur dans la Capitale. De cette manière fut crée la Guilde des Voleurs d’Erenia, respectant les commandements des bandits de la forêt, n’attentant pas à la vie des volés. Eowen conclut aussi un pacte avec les mendiants, leur offrant le gîte et le couvert en échange d’informations et de rumeurs, mais aussi d’observation. Les voleurs sont aussi en étroite collaboration avec certains marchands véreux, revendant les objets volés s’ils ne posent pas trop de questions.

Arme

Eowen possède un arc long sculpté dans le cœur d'un Ébène, orné de dorures et incrusté de rubis. Il appartenait autrefois à un maitre archer d'Arnorie, mais il lui fut dérobé au cours d'un raid furtif de la bande d'Eowen sur le campement. Il possède aussi une paire de dagues d'argent qu'il commanda à un grand forgeron de la Capitale. Elle sont magnifiquement ouvragées, les lames en croissants de lune sont aiguisées comme des rasoirs.

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Jérémy, 18 ans. Lycéen picard en Littérature.